Cours d'Enigmatique du Sorcier, pour les universitaires

C'est dans la pénombre des cachots que se trouve la classe qu'occupera désormais le jeune professeur Nathaniel Barker.
Une chaleur réconfortante se dégage de la pièce pourtant battie de pierre froide et humide. Sans doute tient t'elle en partie de la présence de nombreuses bougies aux flammes magiques, or et vert, disséminées un peu partout et donnant un côté presque religieux à l'endroit. L'atmosphère est telle qu'on croirait pénétrer un lieu de confesse, alors que malgré soi on ne peut s'empêcher de ressentir une gêne ineffable.
Classe très sobre, les seuls effets qui la personnalisent sont des objets anciens et étranges exposés dans leurs vitrines au verre fin, soigneusement gravé. Ainsi que la présence du professeur.

Laisse les élèves s'installer tandis qu'il attend, assis derrière son bureau en marbre noir. Observe chacun d'entre eux avec attention, étudiant leurs manières, le langage de leur corps et l'expression de leur visage. Il les voyait pour la première fois, c'est pourquoi il employerait ce cours à se faire une idée d'eux.
Statique, ne laisse que son oeil visible faire des va et vient.

Entre dans la salle à la suite de deux autres élèves.
De son œil jugeur et observateur de ce qu'il l'intéresse scrute la salle avant de s'attarder sur le professeur. Le dévisage sans gène un instant, voulant savoir s'il le connaissait, essayant de se donner une impressions de cet homme qui sera l'espace d'une année une autre personne avec qui être aimable sera de mise. Pourvu que cela soit faciliter par celui-ci. Ne s'attarde pas plus et cherche déjà si Artémis fait parti de cette option.

Curieuse d'assister à ce premier cours, se présente à la salle précisée sur l'emploi du temps. L'enseignement portait un nom assez particulier pour l'avoir intrigué, et le nom du professeur lui était inconnu.
A l'entrée de la salle, marque une pause, quelque peu amusée par l'ambiance dispensée. Quel genre de personnage vivait dans un tel lieu...?
Après avoir localisé le professeur en question, le détail un instant avant de porter son regard sur les quelques élèves présents puis de sa hater vers Draco.
Jette un dernier regard en coin vers l'enseignant alors qu'elle s'apprete à lui tourner le dos pour rejoindre sa place, et hausse un sourcil interrogatif et amusé à l'intention de Draco.
Souffle en s'asseyant, non pas railleuse, mais ironique

Le vampire dans sa tanière...? On dirait qu'il va nous bondir dessus d'un moment à l'autre.

Venant de s'assoir à une place située au milieu de la salle, répond sur le même ton.

Qui sait? Mais peut être que ça ne serait pas pour te déplaire.

Lui lance un regard en coin, avant de s'attarder à un objet étrange à peine distinguer dans une vitrine.

Tu crois que l'espèce de long tuyau là bas est un objet de torture?

Arrete donc de transposer tes fantasmes sur les autres... Tout le monde n'est pas obligé de succomber dès le premier regard à mes charmes et de lutter sans cesse contre les folies que je lui inspire...

Lui accorde un petit clin d'oeil malicieux ainsi qu'un sourire mutin et séducteur avant de jeter un vague coup d'oeil vers l'objet en question.

Enigmatique, n'est-ce pas...? On dirait que ce cours porte bien son nom. Supporterons nous de découvrir les solutions...?

Rit un peu sous couvert, jetant un coup d'oeil désintéressé à une nouvelle qui vient de rentrer.

Tu parles, encore un cours de blabla sur l'éthique sorcier et comment doit se comporter un sorcier ou je ne sais quoi.

Regarde la nouvelle un instant puis reporte vite ses yeux sur le prof.

La solution a se problème y'en a qu'une.

Curieuse de connaitre cette solution, meme si fortement dubitative

Ah oui...?

Se tait, laissant soin aux élèves de se faire une propre idée de ce nouvel environnement mais aussi de lui. Fixe chacun d'eux lorsqu'ils portent le regard sur lui, sans ciller et sans montrer d'expression particulière si ce n'est ce stoïcisme qui le qualifie dans l'instant. Croise ses mains gantées et lorsqu'il estime le bon moment venu, fait taire la classe en se levant.
La main posée sur le marbre, contourne son bureau en boîtant de la hanche droite. S'arrête une fois qu'il est passé devant et s'y appuie. Fait résonner sa voix au timbre grave dans la pièce aux échos accrus :

"L'énigmatique du sorcier". Quel non sens, n'est-ce pas ? On croirait entendre un homme politique s'adresser au peuple dans le but certain qu'il ne comprenne pas ce dont il s'agit.

Esquisse un léger sourire qui n'a rien d'avenant. Avec juste ce qu'il faut de sournois :

C'est moi, qui ait choisi ce titre. Et vous êtes ici au nombre de 12. Je devrais vous jeter à la porte simplement pour avoir osé la franchir sans même savoir de quoi ce cours va traiter.

Très silencieuse et discrete, après avoir pris le temps de bailler allègrement avant d'entrer dans la salle, tant qu'elle était hors des regards, va s'asseoir au second rang, non loin d'une personne qu'elle ne connait pas. Salut le professeur au passage, poliment et reservée.
Esquisse un sourire timide vers Draco, regardant Artémis aussi en passant, mais sans la reconnaitre, puis se concentre sur le professeur et ce qu'il dit.
Voila donc ce à quoi ressemblait l'ordre nouveau?
Brrrr.
Resserre sa cape autour de ses épaules en un geste maintenant devenu réflexe étant donné le personnage qu'elle devait incarner chaque jour.
Le matin même, elle avait bu une potion tueuse de sang, aussi se sentait-elle particulièrement affaiblie.
Il n'y avait plus de maladie à simuler, elle se sentait belle et bien malade.
Les lèvres exsangues, peine à se concentrer dans un premier temps, dans une désagréable torpeur.
Quoi qu'il en soit, pour sa part, elle savait de quoi traitait le cours. Elle ne se sentait donc pas véritablement concernée.

Bien calé dans le fond de sa chaise l'écoute avec attention. Un parce que c'était le prof, deux parce qu'il en imposait et trois il n'avait un peu que ça à faire.
Emet une sorte de rictus à ses mots. Justement un titre pareil pour un cours ne pouvait que attirer du monde. Les mots énigmes, mystères et autre mots occultes donnaient une envie de découverte. Là était l'intérêt.

Détournée de la réponse attendu de draco, accorde son attention au professeur. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait... Mais qu'il passe donc à la suite, il s'éviterait du blabla inutile.

D'autant plus que pour sa part, elle en savait assez pour expliquer sa présence ici. Ce cours complétait parfaitement sa formation, a condition, qu'il apporte des éléments qui lui soient encore inconnus...
A part un haussement de sourcil dubitatif, reste peu concernée par tout ceci.

Poursuit dans la même veine :

Si encore, vous étiez là pour répondre à votre curiosité et non pas parce qu'il vous fallait un choix de deux options et que ma foi, celle-ci ne semblait pas pire qu'une autre - ou peut-être même meilleure - je vous aurais applaudit. Car la curiosité et le savoir sont, conjugués à la puissance magique, les deux éléments qui feront de vous ... tout ce que vous pouvez désirer être !

Lève une main passionnée dans un geste grandiloquent ce disant, puis la referme telle une serre avant de la replacer sur le bureau. Reprend, ayant perdu cette montée soudaine d'enthousiasme. Fixe chacune des personnes présentes au fur et à mesure de son discours, faisant varier le ton de sa voix et ses expressions comme un dramaturge.

Lorsque je vous observe, tous autant que vous êtes, avec vos minois blasés ou indifférents, j'ai presque envie de vous féliciter. Encore un cours ennuyeux sur le Sorcier, devez-vous vous dire. Vous en avez déjà tellement. Et surtout, vous en êtes vous-même. Que pourrait donc vous apprendre de plus un jeune boiteux asexué à l'oeil assassin ?

Esquisse un sourire malveillant.

C'est la question que je me poserais à votre place.

Fend l'air de ses deux mains gantées de blanc, chacune allant à l'opposé de l'autre, tandis que ses épaules s'élèvent légèrement.

Qui sait ?

Fait varier le mouvement de son bras droit, l'amenant devant lui alors que son doigt pointe en direction de Draco Malfoy.

"Blondinet", qu'attendez-vous de ce cours ? Qu'évoque son intitulé pour vous ?

Amusée par le spectacle, attend avec impatience le prochain acte. Vraiment, tout ceci était des plus réjouissants, le professeur Snape n'avait qu'à bien se tenir face à une telle verve et une telle prestance.
Etait-ce le côté homme de l'ombre à la limite du vampire qui faisait toujours ce petit effet? Artémis n'aurait su le dire, mais c'était avec attention et minutie qu'elle étudiait la question.
A sa remarque sur le "jeune boiteux asexué à l'oeil assassin", ne peut s'empecher de sourire pour de bon tout en jetant un coup d'oeil aux autres demoiselles présentes.
Tout sauf asexué, ça c'était sur... Quoi qu'elle serait sans doute l'une des seules à se permettre de le penser aussi clairement. Il restait bien trop "oeil assassin" et grandes envolées lyriques pour le peuple bien pensant, à n'en pas douter.
En tout cas, nul raison de douter qu'il ai quoi que ce soit à leur apprendre. A condition que tout ceci ne soit pas que du flan, ce qui serait grandement décevant...
Sur cette sage pensée, elle se tourna vers Draco un sourire moqueur sur les lèvres. "Blondinet"...? Voyons voir comment le jeune homme allait la prendre, celle-ci.

Un peu surpris et d'être appelé ainsi et qu'il s'adresse à lui, répond avec une pointe d'arrogance.

Cet intitulé peut être un ramassi d'inepties de la part de notre professeur qui a le choix dans sa matière. Ou bien est-ce le terme énigmatique qui attire. Savoir ce que renferme ce terme.
quand à savoir ce que j'y attends. Savoir si un nom fait vraiment tout ou si c'est du flan.

Fixe Draco Malfoy d'un regard malicieux tandis qu'un sourire inquiétant se dessine sur ses lèvres. Lorsque l'élève achève sa phrase, ricane. Condescendant, lance un :

Vous avez bien fait de choisir ce cours.

Amorce un déplacement en tendant la main sur le côté, bras replié. Sa canne, posée près de sa chaise contre le bureau, s'élève alors dans les airs pour venir s'y poser. Ainsi paré de l'élément qui le complète, avance. Parcoure le devant de la classe en posant son regard sur plusieurs élèves. S'arrête non loin de l'endroit où se trouve Léopoldine Maslov tout en expliquant :

"Blondinet" vient de faire une observation ... intéressante. Un nom fait-il vraiment tout ou peut-il être du flan ?
C'est une remarque bien naïve de la part de M.Malfoy, vous ne trouvez pas ?

Ricane une nouvelle fois, brièvement. Elève sa canne dans les airs de manière à ce qu'elle pointe en direction d'Artémis Prewett.

Quel est votre nom, "précieuse" ?

Détache ses yeux de la canne pour revenir sur l'enseignant. Il y avait toutes les chances pour qu'il sache déjà qui elle était.

Quelle importance...? Continuez de m'appeler "Précieuse", je me reconnaîtrai.

Elle sourit se disant. Elle pouvait bien être qui il voulait... Elle ne tarderait pas à montrer qu'elle était bien plus encore.
Sans ciller, mais le coeur battant agréablement plus fort du fait de l'exposition et de la prise de parole, reste très calme à attendre les éventuelles questions à venir.

L'oeil fixé à son regard, esquisse un sourire bref avant de relever le visage vers le reste de la classe, tandis que sa canne s'abaisse pour aller retrouver le sol. Clame :

"Précieuse" ne tient pas à révéler son nom.
Peut-être souhaite t'elle m'impressionner en ne répondant pas bêtement comme l'aurait sans doute fait "blondinet" si je lui avais posé la question, trop fier de son appartenance au clan Malfoy ; ou peut-être pense t'elle que vous ne connaissez pas tous ici ce qui fait d'elle la fille d'un traitre.

Fait taire les murmures d'un signe de main, imposant. Reprend du même ton, reprenant par là-même sa marche claudicante :

Vous portez tous ici la réputation de ce que fut, de ce qu'est, votre famille. Mais qu'êtes-vous ? Qu'avez-vous accompli, de façon personnelle ?

S'arrête devant un élève qui ne semble pas porter grande attention à ses mots.

Connaissez-vous mon nom, "bellâtre" ?

L'élève daigna le regarder, fort de toute son attitude suffisante avant de lui répondre comme une évidence que quiconque avait lu le manuel connaissait son nom.
Railleur :

Quelle subtilité, je n'en attendais pas moins d'un élève de cycle supérieur.

S'adressant à la classe, demande :

Quelqu'un sait-il de quelle famille je viens ?

Baisse le visage face au professeur, cherchant à se faire toute petite tout en le regardant avec des grands yeux un peu effrayés. Il fallait dire qu'elle cherchait à mettre en adéquation ses sentiments réels et le rôle qu'elle jouait, autant que possible, pour faire naturel.
C'était une technique qu'elle s'était mise en tête, efficace à son sens.
le mieux pour se mettre dans un rôle, dans un mensonge, c'était d'y croire n'est-ce pas?
Et tout comme elle se sentait incroyablement faible, elle avait peur.

Faible à cause de la potion, mais qui devenait faiblesse à cause de la maladie dans son esprit. Il suffisait d'oublier que ce n'était pas la cause qu'elle absorbait, mais considérer que c'était juste un remède pas très efficace.
De même, elle n'avait pas peur parce qu'elle était un espion qui pouvait être découvert à tout moment, mais parce qu'elle était en territoire inconnu avec des gens qui l'effrayait, parce qu'elle était une jeune fille craintive de nature.

Voila tout.

A la question posée, aussi n'eut-elle aucun mal à trouver que répondre.
Elle se tue, et baissa les yeux un peu plus. Elle ne savait pas qui il était, et n'avait pas envie de le savoir. elle voulait juste que ça avance, qu'on commence le cours pour qu'elle se sente dans un univers un peu plus familier.
Ses véritables considérations étaient à cent lieux, mais elles attendraient qu'elle puisse penser au calme.

Hausse vaguement un sourcil aux options évoquées pour expliquer son choix de ne pas répondre. Il en oubliait au moins une... Qu'on sache qui elle était, voila bien qui lui importait peu.

A sa question, se contente de répondre.

Quelle importance? Vous êtes enseignant, pas politicien. Et nous sommes des élèves, pas votre future belle-famille.

Tourne la tête en direction de la jeune fille alors qu'elle s'exprime. Amusé :

"Quelle importance" ? Seulement celle que vous lui accordez, tous autant que vous êtes.
Et si vous, "précieuse", n'en accordez aucune, d'autres ne sont pas de votre avis. A moins que mon simple statut d'enseignant fasse que cela n'importe à personne, comme vous dites. Pour une membre de l'élite, je vous trouve presque dangereuse de vous afficher avec pareille réflexion.

Se rapproche d'elle, de loin, alors que de petits rires moqueurs fusent. Insidieux :

Suis-je un simple enseignant ?

S'arrête, tapant de sa canne au sol pour faire taire les murmures persistant. Le visage soudain redevenu froid et sérieux, déclare d'un ton grave :

Vous devez apprendre à voir.

Presque grandiloquent, se fait passionné dans sa gestuelle alors que ses mots semblent se renvoyer de mur en mur :

Voilà, de quoi parlera ce cours. Je vais vous apprendre à vous défaire des carcans qui vous emprisonnent, des idées préconçues qui vous aveuglent. Je vais vous apprendre à vous détacher de l'identité qu'on vous a attribuée. Ici vous n'aurez ni nom, ni famille, ni rang. Je me moque de savoir que votre père est Premier Ministre ou que votre mère est la Comtesse de Machinchose. Ce qui m'intéresse est de découvrir ce que vous êtes, vous.

Cesse de se mouvoir, droit et imposant, les deux mains à plat sur sa canne. Le ton de nouveau bas et froid :

Je vous offre la liberté d'être. Pendant deux heures, chaque semaine. Libre à vous de saisir cette opportunité.

Balaie la classe d'un simple regard.

Que ceux qui n'y sont pas prêt quittent la salle immédiatement.

Se détourne, en direction de son bureau.

Je vous laisse quelques instants pour y réfléchir.

Boite jusqu'à l'avoir atteint et entreprend de s'assoir pendant qu'il laisse les élèves voguer à leurs pensées, ne leur interdisant pas la parole.

Le fixe, sans ciller et l'air de dire "on verra bien ce que vous êtes...".
En tout cas, il fallait bien avouer qu'elle aimait ce genre de personnage. il avait le mérite de dénoter dans ce paysage trop terne et sans couleurs.
Les rires de la populace lui importait peu. Elle savait qu'elle était dangereuse, et c'était là justement tout son intérêt. Il serait bien assez tot venu le temps qu'on s'en rende compte et apprécie cette qualité à sa juste valeur.

Et au moins se sentait-elle à sa place, puisqu'elle avait toujours du mieux voir que les autres.
Sans même se faire l'affront de considérer l'autre possibilité, elle resta bien assise sur sa chaise, les fesses rivées, et croisant les jambes en un geste ostensible.
Une question dégoulinait de tout son être: et lui? voyait-il si bien que ça...?

Tandis que Draco Malfoy ne bouge pas non plus son royal cul de sa chaise, serre ses affaires contre elle.
Une peur sourde et difficilement contrôlable, à la limite du pur instinct, la lancinait.
Décidée à l'écouter, elle ne leva pas les yeux, et se leva, suivant deux ou trois autres élèves.
En silence, elle sortit.

Ne prend pas la peine de regarder vraiment qui s'en va ou qui reste. Il avait déjà mémorisé tout le monde et perçu chacun d'eux. Il ne serait donc pas difficile de savoir.
S'installe avec une certaine lenteur, puis lève son oeil sur Artémis Prewett. La fixe. De façon imperceptible, ses narines s'écartèrent. Il percevait ainsi son odeur de façon plus prononcée. Son aura magique également.
Se permet de la dévisager de manière prononcée, sans la moindre gêne.

Regarde les autres élèves s'en aller, pas vraiment étonnée.
Se permet une petite réflexion envers Draco, en passant, très piquante comme souvent, puis revient sur Barker alors que son voisin la renvoie dans ses buts d'une réponse non moins incisive.
Son regard la vrilla sur place en premier lieu, ne lui permettant que de le retourner, comme si elle contemplait simplement son propre reflet dans un miroir.
Ce n'est qu'une fois que toute la force de ce regard la percuta qu'elle redressa un peu le menton, défiante.
Parfaitement à l'aise avec ce qu'il pouvait voir, même si fortement troublée par cette attention prononcée, et parce qu'elle ne savait pas trop où tout ça la menait, soutient l'échange, sans artifices du genre sourire narquois et qu'elle affectionne particulièrement.
Il pouvait toujours essayer. Elle ne lui laisserait rien auquel s'accrocher. Un mystère elle aimait être, un mystère elle resterait. Surtout quand le défi valait la peine d'être relevé.

Ne bouge pas d'un cil lorsque la jeune fille remarque sa présence insistante. Ne perd, au contraire, pas une miette de ce qu'il perçoit en elle. Laisse un sourire inquiétant se dessiner sur ses lèvres et lorsqu'il estime avoir obtenu ce qu'il désire, quitte son visage pour en revenir à la classe. Laisse son regard flotter parmi les silhouettes.

Vous voici maintenant au nombre de sept. Chiffre symbolique aurais-je envie de dire. Fâcheux que ma présence vienne briser cet équilibre parfait.

S'amuse de ses propres paroles, absurdes. Balaie la classe du regard, s'adressant à chacun tour à tour.

A présent je vous demanderais de sortir un parchemin et de quoi écrire.

Croise un regard étonné.

Voyons "chimère", vous ne pensiez tout de même pas échapper à un peu de banalité ?

Fait un geste de la main.

Dépêchons.

Attends quelques instants puis reprend :

J'aimerais que chacun d'entre vous décrive en 7 mots pertinents ce qu'est un sorcier.