l'ovale de ton visage m'est torture pour l'ame

près a prendre tous les risques, mais pas a n'importe quel prix

si tu penses que les risques sont raisonnables, je suis pres a tout. Par contre... Peux tu m'assurer qu'il durera toute la nuit?
La dernière fois que Severus m'a fait boire ce genre de substitut, j'ai bien failli me tuer dans les dernières heures avant l'aube où le loup fut libéré.

Fronce les sourcils, embêtée.

D'où mon soupir.
Je ne sais pas. Je n'ai jamais tenté de combattre un "loup" avant. Mais tu as raison, j'ai peur que les effets ne se dissipent avant que le jour se lève.

Reste silencieuse un instant, essayant de tourner le problème différemment.

baisse la tete, allant se frotter les yeux de ses deux mains

dans ce cas tant pis. Il n'y aura de toute façon aucun dommage irréparable de fait.

S'essayant a etre rassurant.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

Pourtant, il ne craignait qu'une chose. Que son courage arrive à ses limites. Qu'il ne soit pas capable de surmonter tout ça.

le regard fixe.
Dernièrement, il arrivait à mieux supporter sa condition, mais cette nuit là avait effacée tous ces souvenirs.

N'en pense pas moins en l'entendant parler ainsi. Mais que pouvait-il dire d'autre ?
Réfléchit encore puis finit de nouveau par poser son regard sur lui. Elle savait qu'il n'accepterait pas l'idée mais mieux valer tenter de lui faire entendre raison :

On pourrait te faire reboire de la potion au cours de la nuit. Sirius pourrait.

d'un ton qu'il veut assuré

je ne veux meme pas que tu lui parles de cette possibilité.

Plisse le front, d'un air concerné et triste :

Remus, s'il te plait. Ce sera sans danger pour lui sous sa forme animagus et je serai derrière baguette en main.

Baisse le regard sur son poignet bandé.

Il y a des choses que je ne pourrai pas réparer, si tu...

Se coupe, ravalant ce goût amer qui remontait en elle. Relève un regard déterminé sur Remus et dit d'un ton assuré, un peu dur :

Si tu vis 3 nuits comme celle-ci, le 3ème matin je ne pourrai plus rien pour toi. Je ne te laisserai pas risquer ta vie. Même si je dois entrer de force te donner cette potion.

secoue la tete, s'obstinant

il sait qu'il ne peut pas me tuer. Il mourrait avec moi.

Le regarde, un petit pli étant apparu entre ses deux sourcils.

Mais il sait qu'il peut te faire du mal. Et il t'en fera.

Hausse les épaules, suivant sa logique

il est moi. Mais je ne vous laisserais pas prendre le risque de le laisser vous blesser.

Et moi je n'ai pas envie qu'il te blesse plus que tu ne l'es déjà !

s'énervant

et tu prendrais le risque d'être contaminée pour ça?!

Non! Car voila assurement quelque chose qui me tuerait.

Reçoit un coup au coeur en même temps que sa colère se fige.
Elle l'avait mérité. Elle le savait. Elle avait envie de lui dire que oui, elle préfèrerait risquer d'être contaminée, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas. Car elle savait aussi que si Remus blessait une seule personne, il ne s'en remettrait jamais.

Le regarde fixement, la respiration d'abord coupée, puis s'accélérant alors que le rouge lui monte aux joues. Tourne vivement la tête. Elle se sentait honteuse et malheureuse. Elle ne supportait pas l'idée de ne rien pouvoir faire. De rester là, à constater des dégâts. Tête baissée sur ses mains, finit par dire d'une voix qui lui est presque étrangère :

Je ne supporte pas de ne rien pouvoir faire, je n'y peux rien.

soulagé qu'elle comprenne, hésite quand au comportement à avoir.

Froidement, se lève

dans ce cas, moins tu en sauras, mieux ce sera.
Je sais que c'est dans tes affectations...

Ne sait meme plus ce qu'il peut dire, alors va enfiler une chemise et un pantalon, décidé à aller manger un bout.

Il y a beaucoup de choses difficile a supporter, mais elles font parties de moi.

Désolé.

Accepte mal la façon dont ces mots sont pronconcés. Reste assise sur le lit, tournée vers le mur et croise les bras. Elle se sentait en colère. Lâche sèchement :

Ce qui est difficile à supporter c'est de t'entendre dire que je ne t'accepte pas tel que tu es.

Se tourne vers lui, véhémente :

Et surtout, surtout que tu__

Se coupe et se lève. Passe devant lui pour sortir, toujours les bras croisés, l'air furieux.

Laisse tomber. Tu devrais aller manger, tu vas avoir besoin de forces.

saisit le bras de mina quand elel passe a sa portée

mina... Ne prend pas mes paroles comme ça, ce n'était nullement leur sens.

C'est juste que... ce problème est mien, et j'aimerais tellement qu'il puisse le rester...
Etre dépendant de toi et sirius.. J'ai du mal à le supporter. Et surtout, que vous aillez à me voir comme ça... Et que vous puissiez en souffrir.
D'un coté ça me rechauffe le coeur, tout ce soutient, mais de l'autre, ça me le glace.

Je ne sais pas quoi faire a part minimiser toute forme d'implication, et j'aimerais que tu m'y aides.

Se braque quand Remus l'attrape mais ne bouge pas. Sent sa colère se transformer en souffrance au fur et à mesure de son discours. Refusant de le regarder tout du long, fixe un point vague en analysant ses mots.
Elle essayait de toutes ses forces de l'aider. De rester distante. Mais ça lui en coûtait beaucoup plus qu'elle ne l'aurait pensé.

Lorsqu'elle s'en sent le courage, plante ses yeux dans les siens. Dure et distante, les mots allaient lui écorcher la bouche :

Va manger. Tu as besoin de forces pour ce soir. Je passerai refaire tes bandages dans deux heures. Ensuite je t'accompagnerai dans ta cellule.

Se détourne et sort de la pièce en se pinçant les lèvres pour retenir les pleurs qui lui montaient aux yeux.

A nouveau assit sur son lit après avoir bien mangé, fait une nouvelle sieste, et etre passé dans sa cellule pour voir qu'il n'y avait plus aucune trace de sa nuit.

Un rapport à la main, tente de s'occuper l'esprit pour ne pas voir le temps passer.

relève la tete, et sachant qu'il aura à affronter soit sirius, soit mina, ferme les yeux un instant

entrez

et les rouvre.

Entre dans la pièce, impassible bien que sa voix trahisse légèrement qu'elle n'était pas aussi assurée qu'elle le montrait.

Je viens refaire tes pansements.

d'un calme a faire peur, pose le rapport qu'il lisait

que puis je faire pour t'aider?

Enlever ta chemise.

S'approche de la table de chevet où elle a laissé les onguents.

doucement, comme perdu dans ses pensées


ça peut paraître étrange, mais j'ai toujours apprécié ces moments ou on prenait soin de moi. Comme si en plus de soigner mon corps, on appliquait un baume sur mon âme.

La seule satisfaction que puisse se permettre une victime je suppose

ne laisse pas la moindre pointe de sarcasme pointer dans sa voix

ou le calme après la tempete.