Farewell to a werewolf

En effet, je pense que là c'est plus du registre du docteur en chirurgie Malloy.
Je ne vous dit pas de rester ici. Je vais la chercher.

Sort de la chambre à grandes enjambées à la recherche de Mina. La trouve après quelques minutes et lui explique de quoi il en découd.

Commence à s'énerver toute seule devant Lola en faisant quelques remarques acerbes. Elle l'avait pourtant prévenu.

Les hommes sont vraiment tous des têtes de mule !

Prend ce qui lui faut avec elle, laissant tomber la potion qu'elle était en train de faire.

Marmonne un "c'est pas à moi qu'il faut e dire, je le sais déjà" puis propose son aide si jamais le besoin s'en fait ressentir. Lui souhaite bon courage au passage


parce qu'il n'y a rien de pire qu'un homme malade/blessé....

Oh oui, je sais. Et aujourd'hui c'est encore celui qui est le moins conscient qui me pose le moins de problème.

Remercie Lola pour sa proposition d'aide mais ça irait. Lui dit aurevoir, puis monte dans la chambre de Remus.
Entre dans la chambre.

soulève la tete quand mina entre, et grimace en voyant qu'elle est seule.

lola n'est pas avec toi? Elle au moins aurait eu un peu pitié je suis sur... La pauvre me connait moins bien.

Soupire par le nez (stu vois ce que je veux dire) en regardant Remus. Puis s'approche de lui, l'air de dire que de toute façon, elle savait qu'elle avait raison.

Voilà ce que c'est de ne pas m'écouter.

Pose les affaires qu'elle a amené et enlève sans douceur le pansement de Remus. Agacée :

Depuis hier je tente désespérement de faire en sorte que cette blessure de ne réouvre plus. Mais non, il faut que tu t'amuses à te lever et à aller partout. Tant pis pour toi, ça te vaudra un jour de plus avec interdiction de te mettre debout.

Eponge le sang de la plaie.

Doucement cette fois ci, et gravement

ça en valait la peine tu peux me croire Mina. Je suis désolé que ça te retombe dessus, et de te donner encore plus de travail.
Mais je devais le faire, c'est tout.

Relève les yeux vers lui et y plonge son regard.

Ca valait la peine que tu prennes le risque d'être le prochain sur la liste des morts, c'est ça ?

Fronce les sourcils

c'est mauvais à ce point?!

Laisse sortir un éclat de voix qui aurait pu ressembler à un rire sceptique.

J'ai l'impression que tu ne comprends pas ce que signifie le fait de ne pas pouvoir côtériser une blessure, Remus. Si elle ne cesse de se rouvrir je ne pourrai pas empêcher le sang de s'écouler. Et si je ne peux pas empêcher le sang de couler, tu finiras par t'en vider.
A force de la refermer, je brûle tes tissus et malgré la potion reconstituante que tu bois, l'un est malheureusement plus rapide que l'autre à agir. Si tu fais une hémoragie, je ne suis pas sûre de pouvoir y faire grand chose. Je ne suis pas médecin.

Refroidit, commence à s'inquiéter pour de bon.

Je ne bougerais plus de là, promis, et suivrais le moindre de tes conseils. je suppose que c'est le mieux que je puisse faire maintenant que le pire s'est produit.

Attrape sa baguette.

Et bien j'aurais peut-être du commencer par là. A présent tu as un soucis de plus en tête mais ça m'en retire un.

Lui fait alors signe de se taire.

Ca va te faire mal, je te préviens.

Fronce légèrement les sourcils en signe de concentration tandis qu'elle passe sa baguette le long de la plaie en marmonnant quelque chose. Puis effectue un mouvement précis et une lumière orange jailli de son bout, venant forcer les bouts de peau à se rejoindre entre eux et les brûler pour qu'ils se fondent l'un en l'autre.

Lève le sort une fois que la plaie semble refermée. Cela lui demandait beaucoup de concentration à chaque fois et à cause de la fatigue, sent un petit passage à vide mais se reprend bien vite.

Attrape un mouchoir et lance un peu d'eau dessus pour venir l'appliquer sur le front de Remus.

C'est terminé. Essaie de te décontracter.

Lui passe une main douce sur le visage.

Ca me suffisait d'avoir un seul grand dadet qui n'en fait qu'à sa tête. Il a fallu que tu t'y mettes aussi.

Respire fort, tête tournée vers le mur, et yeux fermés.

Je crois que j'ai appris la leçon.

Enlève le mouchoir de son front. Puis le prévient de ce qu'elle va faire. Pose alors le bout de ses doigts sur la plaie encore chaude. Elle avait l'air de s'être bien refermée.

Je vais te mettre une crème dessus pour figer la cicatrice. Il va falloir que tu restes allongé comme ça au moins une heure sans bouger.

Applique la crème qui était chaude. Lorsqu'elle aurait complètement refroidie, cela signifierait qu'elle avait fait effet.

Il va falloir laisser la plaie à l'air. Si tu as froid je peux arranger ça.

pour l'instant ça va, mais je pense que ej vais rapidement me refroidir...

a la tete qui tourne violement

quand a bouger, j'en serais incapable pendant plusieurs heures je pense.

Va prendre une potion dans son sac et fait le tour du lit pour être de nouveau face au visage de Remus. S'agenouille, ouvre la fiole et pose une main sur son front.

Respire ça. Ca ve te faire du bien.

Lui caresse doucement les cheveux et dit alors, sans arrière pensée :

Il y a 20 minutes j'avais envie de t'insulter pour ne m'avoir pas écouté tellement jétais énervée. Maintenant j'aurais presque envie de t'embrasser.

Estimant qu'il a assez inhalé de potion, se recule et rebouche la fiole. Poursuit avec une certaine tendresse mais aussi avec une pointe de vérité dans la voix :

Les hommes, vous voulez toujours faire croire que vous êtes plus forts que vous ne l'êtes en réalité. Au final on se retrouve à prendre soin de vous comme on prend soin des enfants.

Se relève en souriant pour elle-même. Tandis qu'elle refait le tour du lit :

Et après je clame que je n'ai pas l'instinct maternel.

C'est notre façon de nous rendre utile... Il est sur que la finesse des femmes permet de s'en tirer à meilleur compte.

Se moque de lui meme.

Je suppose que c'est aussi liée à notre envie de nous faire bichonner, mais j'ai comme l'impression que sur ce coup je me suis planté.

Je suppose que c'est plus que ça; Merci...

Ravie de te l'entendre dire. Mais inutile de me remercier. Je me plais à imaginer que dans le cas contraire tu aurais fait la même chose pour moi.

S'assoit sur le bord du lit puis commence à ranger ce dont elle s'est servie, faisant disparaître les vieux pansements et autre compresse pour essuyer sa plaie.

Quand j'agis comme je l'ai fait, comptant sciemment sur toi pour m'aider si ça devait tourner mal, je me dis que tu fais bien plus que ça.

Lève un regard plein de gratitude sur elle.

J'en aurais sûrement fait autant pour toi, mais ce n'est pas pour autant que je peux minimiser le geste.

Le regarde en coin. Ses mots la touchaient. Finit par sourire en le regardant tout à fait, à défaut de le remercier par la parole. Puis reprend une expression plus détachée, mais amusée.

Arrête ça ou mon coeur va se laisser aller.

[sous-entendu au sentimentalisme]

Je ne voudrais pas être responsable du moindre débordement.

Regarde le plafond, un petit sourire aux lèvres

Alors que le silence s'installe a peine, le rompt

comment s'en tire tout le monde sous les ordres de Moody?

A moins que je n'ai pas le droit de laisser le moindre soucis me traverser l'esprit aussi...