Entretien avec Wilhelmina Malloy

Soutient le regard de Snape qui ne l'impressionne pas le moins du monde. Puis tourne la tête vers Malloy, comme pour laisser une marque de son dégoût pour elle.
Face à Snape, se voit fière d'annoncer :

Elle aurait pu prendre une potion pour en anihiler les effets.

Ironique :

C'est un Maître en la matière après tout, c'est pour ça que tu l'as choisie, non ?

Se moque par un petit rire puis se détourne de Severus pour s'avancer vers Malloy. Plus bas dans le ton, bien qu'ayant parfaitement conscience que son rival l'entende parfaitement :

Comme je te l'ai dit, je ne peux que deviner de quel genre d'intelligence tu as fait preuve pour obtenir ce poste.
Comme je suis conciliante, je vais m'en arrêter là pour aujourd'hui. Mais on se reverra, sois-en sure Malloy. Et la prochaine fois, tu seras seule pour te défendre.

Hautaine :

Je n'ai pas besoin qu'on me défende. Si vous ne le croyez pas, soumettez-moi au Veritaserum vous-même.

Mielleuse :

Je laisse le soin à Snape d'user de ses petites potions favorites pour décider de la justesse de certains propos. Pour ma part j'emploie généralement d'autres moyens bien plus efficaces. Ton époux a du te raconter..

Ne peut s'empêcher d'insinuer du mépris dans sa réponse :

L'art des potions demande beaucoup de subtilité, ce n'est pas donné à tout le monde.

Regarde Snape un bref instant, impassible.

Vous insultez l'intelligence du Directeur en insinuant qu'il n'avait pas pensé avant vous au fait que j'ai pu essayer de contourner le Veritaserum. Et vous insultez la mienne si vous pensez que parler de Ripper changera quoi que ce soit à mon comportement. Je vous l'ai déjà dit : je suis ici pour enseigner, parce que je suis la meilleure dans ce pays en dehors du Directeur. Et je ne vois pas pourquoi j'aurais la stupidité de venir me fourrer dans la gueule du loup alors que je pouvais rester tranquillement en sûreté là où j'étais toutes ces années. Je suis ici par choix et comme chaque personne présente dans ce château j'ai prêté allégeance au Seigneur des Ténèbres. Je n'ai pas peur de franchir le genre d'obstacle que vous représentez. Si ma présence ici ne vous satisfait pas, faites donc ce que vous avez à faire mais cessez de me remettre en question simplement parce que vous pensez que je suis suffisamment rusée pour vous tromper alors que depuis le début de cet entretien vous clamez le contraire.

Cette fois le véritable rapport de force s'instaurait. S'avance vers ce bout de femme plus petit qu'elle et la toise :

Et toi tu insultes mon intelligence en jouant de phrasés et de discours à trous. Si je te laisse ici et en vie pour l'instant c'est que je t'accorde le bénéfice du doute. Mais si une chose est sûre, c'est que je ne me trompe pas quant à ta véritable nature. Les personnes telles que toi sont lâches et faibles, elles méritent autant de mépris que les traitres.
Enseignes donc, tant qu'on te le permet. Le jour où tu feras un seul faux pas, Snape n'aura plus son mot à dire dans l'histoire, je te le garantie.

Tourne les talons et passe devant Snape. Clame sciemment en présence des deux parties :

S'il se trouve que j'ai raison, tu en seras tenu pour responsable. C'est toi qui lui a fait passer les tests.

Garde donc tes 'je te l'avais dit' pour quand ils seront de mise.

Quand à ses efforts navrant pour prouver qu'il avait tord, si ils étaient à la hauteur de cette démonstration pitoyable de pouvoir, il n'avait pas de quoi s'inquiéter.

Pour ma part, je gérerais mes employées comme je l'entend en fonction des risques présents. Si tu crois que parce qu'elle a intégré mon équipe, je la laisse faire tout ce qu'elle souhaite, tu te trompes.
A partir de là, je considères que le sujet est clos

esquisse un sourire clairement de circonstance et nullement sincère.

Il l'est pour l'instant.

Sort de la pièce sans un mot de plus ni pour l'un ni pour l'autre.

Considère un instant Wilhelmina en silence, tout à ses pensées. Il allait lui falloir rendre visite à Westester, voir même au maître. ça faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas fait, et s'il y avait des relations à préserver, elles en faisaient parti. Surtout dans ces conditions.

Se contente d'un

reste en dehors de son chemin, avant de partir, visiblement remonté par tout ceci.