Détente

Après etre passé chercher Mina, sans succès, à sa chambre, continue sa quete en poussant jusqu'aux sources.

Il n'avait aucune certitude de l'y trouver, mais il savait qu'en tout cas, ça lui ferait du bien de venir la.
Ne voit aucun panneau sur la porte empechant d'entrer, alors la pousse.
Remarque rapidement l'ombre de mina, plus sombre dans la lumière moins vive de fin de journée.

S'annonce

Je peux te rejoindre? Tous les agents sont rentrés de mission, et sirius m'a dit tout ce qu'il y avait à savoir.

Surprise, redresse vivement la tête. Elle n'avait jamais supporté à se laisser aller, et sûrement pas devant les autres. Les yeux humides, se racle légèrement la gorge avant de répondre en souriant :

Bien sur, tu peux te joindre à moi.

Si elle disait non, il saurait qu'elle n'allait pas bien, et elle n'avait pas envie de le montrer pour l'instant. Repose son menton sur ses genoux pour regarder l'eau.

Se fait un peu hésitant à l'entente de la voix de Mina.
Elle était moins chaleureuse qu'il ne s'y serait attendu. et pourtant, il s'attendait rarement à quoi que ce soit.

Je ne serais pas long. C'est juste que nous devions nous revoir après que j'en ai finit avec sirius, et que je pensais qu'on pouvait en finir plus tot avec tout ça. Tant qu'à faire autant que ce soit ici...

Hoche la tête.

Tu as eu raison. J'aurais dû venir directement après...

Se coupe.

J'ai juste eu envie de venir faire un tour ici après que tu m'en ais parlé.

Lui sourit tristement bien qu'elle tente de le cacher.

il n'y a pas de probleme. j'ai aussi été attiré par le lieu.

Sourit, l'air lasse

mais si tu preferes profiter encore un peu, j'ai d'autres choses a faire, ça peut attendre.

Se sent comme réconfortée par la présence de Remus, quelque part.

Non, je te l'ai dit. Tu peux rester.

Se déplie et vient poser ses mains sur la roche alors qu'elle glisse de nouveau ses mollets dans l'eau.

Ta présence est apaisante.

S'assoit, ne disant rien quelques instants, et se contentant d'ecouter les bruits alentours.

Les sons de cette pièce sont une thérapie a eux tous seuls.

Rien de tel pour relfechir tranquilement.

Penche un peu la tête en arrière.

Je me suis toujours sentie bien là où il avait de l'eau. Je ne sais pas pourquoi.

Le regard dans le vague, éprouve une curieuse envie de se confier.

Je ne peux que te comprendre sur ce point. Quand j'étais petit, avec mes parents nous avons vécu dans un village du sud, pres de la mer.

ça me manque de ne pouvoir y aller. près de la mer du moins.

Tourne les légèrement la tête vers Lupin, le regard tendre.

Nous sommes près de la mer ici. C'est le plus frustrant quand j'y pense. Heureusement que cette source est là.

Bienvenue chez toi.

Désigne les lieux

il faut bien qu'il y ai une contre partie aux quelques difficultés à s'echapper d'ici.

comme pour lui emem
ça fait trop longtemps que je n'ai pas vu la lumi-re du jour directement.

Pose son menton sur son épaule.

Tu devrais sortir de temps en temps. Ne serait-ce que pour ta santé mentale. Il n'est jamais bon de rester trop longtemps enfermé.

Sourit, un peu amère.

J'aimerais retourné a poudlard, ne serait ce que pour quelques heures, mais je crains que ce soit difficilement faisable.

tournant legerement la tete pour la voir

je dirais la meme chose de toi. Tu as l'air fatigué, assez pale pour qu'on s'inquiete quand on est un ami.

Les yeux malicieux :

Y aller ne serait pas difficile. En revenir, c'est une autre histoire.

Baisse le regard.

C'est étrange, cet attachement pour cette école... Elle ne m'a jamais vraiment manqué.

sûrement parce que tu as un chez toi ailleurs. Un endroit où tu peux chérir de nombreux souvenirs.

Ressent un coup au coeur assez violent à ces mots. Détourne la tête alors qu'elle se sent plus fragile que jamais, prête à éclater en sanglots pour la première fois depuis la mort de Ripper. Fixe l'eau devant elle. D'une voix qui se fait dure :

Tu te trompes. Je n'ai plus de chez moi.

jetant un coup d'oeil a ses pieds au dessus de l'eau

Mais tu as les souvenirs.

Les larmes lui montaient aux yeux. Respire lentement afin de contenir cette émotion. Y parvient et répond après plusieurs secondes de silence :

Oui, j'ai les souvenirs. Mais à Poudlard aussi, j'ai des souvenirs. Ce qui ne signifie pas que j'aimerais y retourner.

J'avoue que moi meme, je ne souhaiterais pas aller a poudlard parce que j'y ai connu des jours heureux.
Plutot parce que ne pas pouvoir y retourner est pour moi l'une des choses les plus anormales qui soit.

Respire profondément, permettant ainsi à ses émotions de revenir à la normale tandis que Lupin parle. Se met à remuer légèrement les pieds dans l'eau chaude.

Je comprend ce que tu veux dire. Poudlard nous reviendra un jour, je n'ai pas de doutes la-dessus. Il sera juste différent. Personnellement, c'est plutôt la présence de Dumbledore qui me manque. J'ai toujours beaucoup apprécié cet homme, bien que je l'ai très peu connu.

L'un et l'autre sont liés pour moi.
Etre professeur à Poudlard...

secoue doucement la tete

Je n'ose pas penser à ce qui va en etre fait.

si seulement...

Ce qu'il en a déjà été fait, si j'ai bien compris.

Tourne de nouveau la tête vers Remus, interrogatrice :

Si seulement ?

Je ne sais pas.

C'est juste un phrase qui revient souvent ces derniers temps.

Le sonde un instant. La luminosité de l'eau se réfléchissait sur son visage bardés de cicatrices. Ses cheveux grisonnant lui donnant un air plus vieux et plus fatigué. Elle avait pourtant l'impression d'être face au jeune Remus qu'elle avait connu. Comme à l'époque, elle ressentit un élan de tendresse pour lui, à le voir ainsi, triste. Elle ne s'était jamais senti l'instinct maternel, excepté avec lui. C'était un sentiment étrange. Pourtant, cette fois, il y avait quelque chose de différent. Elle se sentait comme la petite fille qui avait envie de soulager son père d'une souffrance intérieure jamais évoquée mais qu'elle sentait.

Poussée par le genre d'élan qu'elle ne connaissait que très rarement, se relève légèrement sur ses mains pour s'approcher de Remus. Vient poser sa tête sur son épaule, gênée par son geste mais espérant qu'il ne s'en formaliserait pas. Presque timide à l'idée de parler :

Les temps changeront.