Je préfère manger à la cantine

Persécuté par un vieillard qui se croit important, fend la foule pour aller manger en espérant semer l'opportun.
Non, vraiment, ce n'était pas le moment. Il avait faim, et un mal de tête commençait de le lanciner.

Nous avons déjà discuté de ce programme, Monsieur Dawkins. Renolds n'est pas qualifié, et vous le savez pertinemment. Blablabla...

le moment venu de devoir se coltiner la sangsue durant tout un repas, ainsi qu'une flopée de collègues à dépoussiérer, use de son joker.

Veuillez m'excuser, mais j'ai normalement quelqu'un qui m'attend.

A la recherche d'une perche convaincante, tombe sur Barker, seul à une table.

je vous laisse.

Puis après un salut polie, se dirige vers sa connaissance, et s'installe sans plus de cérémonie à sa table. le vieux dawkins n'était peut etre pas du genre qu'on pouvait se permettre de vexer, mais Barker n'était pas du même acabit.
Assis avec ce qu'il faut de négligence, replace sa veste d'un geste, et se passe la main sur le bas du visage en levant les yeux sur son voisin.
Sur le ton de la constatation, et pas désolé pour un sous.

je me suis invité à votre table. Quel malotru!

Puis fait un signe au serveur, celui s'empressant d'accourir

Surpris bien qu'il ait pu déceler l'intention de l'homme avant qu'il ne passe à l'action, ne s'en formalise pas.

Dawkins n'est pas homme aisé. Reste à savoir si vous avez fait le bon choix en vous installant ici.

Porte son verre à ses lèvres. Suite à sa gorgée, demande innocemment :

J'espère ne pas vous offenser en ne vous attendant pas pour trinquer ?

Une fois sa commande effectuée, suit du regard la serveuse qui s'éloigne, puis revient sur barker, l'air quelque peu surpris qu'il soit entrain de s'exprimer.

Hmmm..? Oh non, aucun risque.

Se redresse, dans une attitude un peu plus proche du véritable entretien. Il falalit avouer que c'était surtout pour les éventuels regards posés sur eux.

Nathaniel Barker, c'est ça?

Instaure un contact visuel avant de répondre d'un simple :

En effet.

Hmmm...

Lui rend son regard, jouant avec ses lèvres en des attitudes sciemment puériles.

Je ne pense même pas avoir de fiche à votre sujet. N'est-ce pas malheureux d'être aussi insignifiant?

Stoïque mais joueur, pose son verre en un geste gracieux.

Combien de fiches sur le Seigneur des Ténèbres ?

Rigole, appréciant la remarque, sincèrement, puis répond.

Aucune. Je n'en ai pas besoin.

Se délecte intérieurement de l'étude de son visage et de ses manières. Lui assure avec une certaine malice :

Vous n'avez pas besoin de fiche sur moi non plus.

Détache son regard afin d'observer la table voisine un instant.

Vous êtes attentif. Un bon point pour vous!

va tout de même creuser un peu plus loin que le simple désinteret pour sa personne, menton posé dans la paume de ses mains réunies en coup pendant que du bout de ses doigts il tambourine ses lèvres avec impatience.

Même sans fiche, je sais quelques petites choses. Et une question que je me pose... Vous avez vraiment plus de 40 ans?

(tu édites si je suis pas censé savoir ou je en sais quoi. Je prends ça en mélange de bruits de couloir et résultats d'enquete sur les personnes en place au ministère, après tout, il est employé, doit bien y avoir une sécu)

Esquisse un sourire alors que son attention se porte sur les mains de l'homme. Reprend une expression de sa "petite dernière" :

Quelle importance ?

Répète, incrédule

Quelle importance? Mais ça a toute son importance!

Si c'était vrai, je serais incroyablement jaloux... Imaginez! Je serais censé être plus jeune que vous... Et pourtant j'aurais la couleur de cheveux à la position au ministère d'un ancêtre pour rapport à vous!

De quoi me sentir plus vieux que je ne le suis, mais...

Fait mine de réfléchir

Non, pas particulièrement jaloux finalement.

puis accueille avec un soulagement mêlé d'impatience son repas qui arrive.

Ce n'est pas trop tot... Vous les fabriquez à la main ou quoi?!

Ordonne à la femme le plateau des fromages. Ce n'était pas tous les jours que le Ministère proposait un repas français. Cela cachait sans doute une alliance plus que probable et imminente.
Dans le simple but de distraire cet homme aux remarques indélicates :

Certains disent que j'ai beaucoup plus.

Une fois la femme repartie, fait montre de cynisme :

Si j'étais eux, je vous porterais également une attention toute particulière.

Ils peuvent bien... Tout ce qu'ils entendraient, ce sont mes nombreux amants déclarants que j'ai la fougue de la jeunesse, sans aucun doute possible.

S'attaque avec amour à sa bavette aux échalotes (me souvien plu du vrai nom... mais c'est fibreux, sanglant, et degueu... mais lui aime ça...)

Froid :

Je ne me fie pas aux rumeurs.

Se recule afin de laisser porter par le dossier de son siège. Les deux mains posées sur la table, détaille l'homme en train de manger.

Je les confonds.

Elles sont pourtant parfois porteuses de vérité.
Et très amusantes.

Mâchouille un peu, pensivement, et observant quelques détails de son interlocuteur. Et désigne sa canne.

Voyez, j'ai eu il y a peu une relation avec une femme à canne. Boiteuse, comme vous je crois. D'ailleurs, c'était la jeuen femme de ce très cher Dawkins justement! Que c'est amusant...

ne semble pas vraiment en rire, mais poursuit avec le meme entrain.

La rumeur disait d'elle qu'elle était très malheureuse et diminuée. Eh bien, elle avait en parti raison! Sauf qu'une femme malheureuse ne reste pas diminuée très longtemps face aux stimulations appropriées...

Aurait pu s'amuser de cette anecdote s'il avait été genre d'homme à apprécier l'humour graveleux. Porte le regard sur Dawkins l'espace d'un instant avant de revenir à Westeter, affichant clairement son ennui.
Le port suffisant :

Savez-vous ce qu'on dit de ceux qui s'expriment un peu trop à ce sujet ?

S'intéresse ensuite à son plateau de fromage. Voilà qui le passionnait beaucoup plus.

Voila qui est toujours préférable au discours sur ceux qui n'en disent rien...

Cette fois, esquisse un sourire. Provocant, se fait suffisamment ambigu pour qu'on puisse y voir la réalité aussi bien que le mensonge :

Je ne suis qu'un vieil homme vierge sujet à ses propres perversions. Il n'y a là rien de sensationnel, je vous assure.

Ricane pour lui-même.

Oh... Vous pouvez toujours dire ce que vous voulez... Je vois bien de quelle trempe vous êtes.
Certainement pas de ceux qui ne disent rien parce qu'il n'y a rien à dire. Mais plutôt parce qu'il vaut mieux pas en parler à de chastes oreilles.

Jette un coup d'oeil à sa canne, un sourire grivois aux lèvres.
Porte un morceau de viande à sa bouche tout en revenant sur Barker.

On ne dit rien de la vie sexuelle du maitre...

Sans doute parce que l'imagination pousse parfois l'homme vers des contrées trop intimidantes pour lui.

Se fait quelque peu sardonique :

Mais vous, vous n'êtes intimidé par rien, pas vrai ?

Secoue la tête pour toute réponse et pour se donner le temps de finir sa bouchée
Finit par extirper un:

Détrompez-vous! Vous, voyez!

Le désigne de sa fourchette.

Vous m'intimidez beaucoup.

Le fixe alors qu'il va chercher un résidu de patate de sa langue versles dents du fond.

Vous y croyez ça?

Lui assure avec grande amabilité :

Pas une seconde.

Le regarde un instant,, l'air de se poser une question.

Hmm...

Où est-ce que j'ai pu rater mon coup...?

Balaye la question, ça n'avait pas d'importance.

Mais dites-moi! Et vous? Y a-t-il quoi que ce soit pour vous perturber? Ou bien êtes vous toujours aussi impassible que vous en avez l'air?

Malicieux :

Testez-moi.