1er soir en dehors du QG

Ah, et bien...

Sort un paquet de cigarette, lui fait un signe de tête pour lui demander "Je peux?", elle aquiesse, s'allume une cigarette et reprend.

Oui j'ai présenté une emission culturelle... "A-M"..attend de voir sa réaction, elle ne connaissait apparement pas, décide donc de poursuivre c'était sur channel5, oh j'ai fait ça pendant 3-4ans... et puis après ça a été Contre-Kult sur une chaine du cable... là en fait j'étais rédac chef et animateur ... c'était sympa... c'était une époque où on pouvait encore faire de vraies reportages...
Mais depuis les musolières on été inventées, voilà et j'ai changé de branche.

Ecoute avec attention en essayant de se rappeler les noms de ces émissions mais elles ne lui disaient rien. Il faut dire qu'elle n'avait jamais beaucoup regardé la télé. Du moins pas la TV anglaise. En tout cas, elle le voyait soudain un peu différent alors qu'il parlait ainsi. Et ça lui plaisait.

Il s'agit d'un milieu que j'arrive peu à me représenter vu de l'intérieur. Mais en ma position de spectatrice je ne peux qu'être d'accord. La télé devient réellement pathétique.

Avale une petite gorgée de sa boisson.

Vous travaillez dans quoi, à présent ?

Rigole à sa remarque, trouvait Wilhelmina de plus en plus interessante:

J'ai monté une boîte de comm', finit son verre ça a été un peu galère au début mais là ça va plutot bien... et puis c'est agréable d'être son propre patron... de pouvoir choisir les personnes avec qui on travaille, s'enrichir -sur le plan professionnel bien sur, mais aussi personnel -auprès de personnes vraiment intéressants.
s'apperçoit qu'il a beauccoup parlé de lui, beaucoup trop
Je pense que ce milieu vous plairait... avec la répartie dont vous faites preuve...

Sourit, essaye de la taquiner.

Se voit d'accord avec la remarque de l'homme quand il dit qu'il est agréable d'être son propre patron. Elle avait pendant longtemps dirigé une équipe à St Petersbourg et bien qu'elle ait eu un chef au dessus, cela lui laissait tout de même une grande marge de liberté, la pression en moins de faire couler l'affaire.

Hausse brièvement un sourcil alors qu'elle montre une moue amusée par ce commentaire. Sourit :

Ce n'est pourtant pas du tout mon domaine.

Termine son verre.

Se met à rire franchement:

Pas votre domaine? Si vous saviez le nombre de personnes qui n'ont pas leur place dans ce milieu et qui malgré tout y bossent !

Moi je suis sur que vous seriez excellente regard un peu plus soutenu, comme s'il lisait sur son visage Vous avez cette audace créative, si vous me le permettez, qui fait défault à beaucoup d'entre eux...

Regarde l'homme avec des yeux un peu plus pétillants alors qu'elle s'étonne de l'entendre parler ainsi. Agréablement, ce qui n'arrivait pas souvent. Laisse un sourire se dessiner sur son visage. Plaisante :

Vous avez besoin de personnel ?

Rit doucement en tournant son verre vide dans sa main.

Moi? Toujours! Surtout quand il s'agit d'élèment avec autant de potentiel!
Si vous avez besoin de travail je trouverais ça sympa de collaborer avec vous... sincèrement...mais au fait, je suis vraiment le pire des rustres, je ne fais que de parler de moi je ne sais même pas ce que vous faites dans la vie?

Rigole en entendant sa réponse. A sa question, montre son verre vide en souriant.

Le temps est dépassé, je crois.

Se lève en lui soufflant, d'un air malin :

Si vous voulez vraiment savoir, venez donc chercher l'information. C'est votre ancien métier après tout.

Aux autres, en faisant un petit signe de main :

Bonne soirée, messieurs.

Lance un dernier regard pétillant à Matthew, sourire espiègle en coin, avant de se détourner et de retourner vers la piste de danse.

...hmm...joueuse... A toujours aimé les défis mais n'avait jamais réellement eu la chance de renontrer un femme comme elle... et ça vallait la peine d'avoir attendu... Entre complètement dans son jeu:

La rejoint sur la piste de danse mais ne danse pas.

Vous savez, j'aurais pu aller chercher un autre verre au bar et dire que je relançait le sablier, mais je ne suis qu'un vil tricheur... ... la regarde dans les yeux et lui sourit Il faut savoir enfreindre les règles quand le jeu en vaut vraiment la chandelle...

Wilhelmina je... vous êtes une femme magnifique...

Cesse de danser lorsqu'il arrive près d'elle, le regardant du haut de son mètre soixante-dix (vive les bottes) d'une expression toujours espiègle. Se rapproche de lui en se remettant à onduler voluptueusement au rythme de la musique alors qu'il achève sa phrase. Elle avait gagné la première manche du jeu. Reste à savoir s'il se laisserait embarquer dans la suivante. Répond, joueuse :

Si le jeu en vaut la chandelle, espérons que vous saurez trouver quoi en faire pour qu'elle ne s'éteigne pas.

Large sourire. Ouvre la bouche pour se mettre à parler mais ne dit rien, a eu une meilleure idée. Recule légèrement, incline la tête.

Me feriez vous l'honneur.

Lui présente son bras.

Lui sourit du bord des lèvres, charmée par cette galenterie. Enserre délicatement le bras tendu de ses doigts. A présent il avait les rennes en main.

Avec plaisir.

Le fixe sans ciller.

L'entraine au milieu de la piste:

Quelle fierté d'avoir une femme si belle que vous à mon bras, les autres hommes sont morts de jalousie, je vais devoir me battre férocement pour vous garder...

Le regarde en coin, mutine.

Vous n'êtes pas mal non plus et vous marquez un bon point : j'ai hâte de vous voir vous battre férocement.

[Voilà là si c'était encore la mode du tango l'affaire serait faite!]

Pose doucement sa main sur sa taille et danse avec elle, ne lache plus ses yeux.

[oui mais là c'est plus du tango, c'est du Gunther PTDR. nan, j'déconne :hi*: ]

Laisse un de ses bras pendre contre la main qui enlace sa taille et fait glisser l'autre plus haut sur le bras de l'homme. Elle non plus, ne le lâchait pas des yeux.
La chanson qui passait avait un rythme assez lent, la voix du chanteur lascive.

Your silver skin
That crawls in rhythm, sweats like spring
Returns me to the deathwish

And all my epiphonies
That branded me and broke my knees
Confirms me into the deathwish

Misfits for free
A gravity pure expression tears and
Pulls them into the deathwish.

And all our accessories
That concentrate the pain and tease
Embrace them, with the deathwish

Are we pretending?

Se laisse aller doucement à cette lascivité qui l'étreignait. Le contact du corps de l'autre, bien que presque inconnu, lui faisait du bien. Elle lui remémorait aussi qu'il lui manquait...
S'empêche de penser à Ripper, se laissant bercer plus avant par la musique. Fait remonter ses deux mains derrière le cou de Matthew, conservant une certaine distance mais se rapprochant de lui tout de même. Elle le regardait toujours, se raccrochant au bleu de ses yeux tandis que son esprit se laissait emporter par le son de cette voix qui chantait.

Are we pretending?
I like pretending

Are we machines
Obsolete, alone
With symbiotic self indulgence
And if we dig deep
The circuitry burnt out, bends
Into neurotic repetition.

But your silver skin soothes my aching curses
and reminds me
That you're worth it.

The whole world's insanities
The bleeding hearts and tragedies
Won't distract me from the deathwish

Are we pretending?
'cos I like pretending

Son regard toujours plongé dans le sien, se balance au rythme des ondulations de Wilhelmina, cette proximité ne fesait qu'attiser l'attirance qu'il éprouvait pour elle, commence à se demander si ça serait une bonne chose de commencer une nouvelle relation: il n'était plus tout jeune et sa dernière liaison... Putain Matthew, à quoi tu penses tu ne fais que danser avec elle...

Chasse toutes ces pensées de son esprit afin de profiter de ce moment agréable.
Se raproche un peu plus d'elle.

Vous ne m'avait toujours pas dit, ce que vous fesiez dans la vie...

Ramenée au présent par sa voix, lui sourit en entendant sa question.

Parce que vous n'aviez pas fait part de votre envie de le savoir de nouveau.

Marque un léger silence avant de répondre :

Je suis chercheuse en pharmacologie, pour faire au plus simple. Pour le moment à Londres et dans quelques jours je partagerai mon temps entre l'Ecosse et ici, où je donnerai des "cours".

Dans quelques jours...
n'a pas envie de la laisser filer, est persuadé qu'il a quelquechose de fort à vivre avec elle, a envie de lui laisser un souvenir inoubliable qui lui donnera envie de le revoir, prend le taureau par les cornes
... je ne peux donc pas me permettre de perdre de temps... s'arrête de danser Wilhelmina, vous me plaisez, donnez moi la permission de vous enlever! Oh je vous promet je ne tenterai rien de désobligeant! Je vous le jure!

S'arrête avec lui, laissant ses mains glisser sur son torses alors qu'il lui parle en la gardant contre lui.
Reste un instant interdite, son regard allant d'un de ses yeux à l'autre. Si elle s'était attendue à ça ! Rigole, amusée :

Vous êtes si chevaleresque !

Se recule un peu en le considérant, cherchant à savoir un instant ce qui se cache derrière ces mots. Un grand sourire aux lèvres, finit par dire en se montrant légèrement vulnérable :

Voyez ma si belle répartie filer aussi vite que le vent face à cette demande inopinée.

Et poêtesse avec ça... Soyez ma cendrillon... je vous promet de ne pas me transformer en citrouille à minuit... ni de vous piquer une de vos chaussures!

Rit de nouveau, curieusement chamboulée intérieurement par son attitude. Sans réfléchir, se colle à lui en serrant sa chemise entre ses doigts, rapprochant son visage du sien. Elle arborait une expression plus sensuelle. Parle à voix plus basse :

J'ai déjà rencontré de beaux parleurs dans ma vie, mais aucun ne m'a jamais fait cet effet.

Le regarde avec intensité, l'appelant sciemment à se montrer désobligeant.

Etonné de la voir se rapprocher de lui mais surtout extrêmement flatté, se demande tout de même si c'était son charme qui avait agit ou les mariachis qui étaient "passé à l'assault", soucieux de ne rien précipiter lutte contre son désir de l'embrasser.
De sa main caresse sa joue, tout doucement, s'approche sans le vouloir, plus qu'à quelques millimètres de ses lèvres:

Ecoutez je ne suis surement qu'un pauvre fou de vous dire car je brule de vous embrasser mais je... pas ici... cet endroit, ce bar n'est pas digne de vous... vous méritez tellement mieux...je vous en prie, partons...

Lutte contre l'appel de son corps qui lui hurle de franchir ces derniers millimètres. Elle avait envie de lui, d'autant plus qu'il s'y refusait pour l'instant.
Recule imperceptiblement pour le regarder droit dans les yeux. La main tendre sur son visage lui serrait le coeur. Demande :

Enlève-moi...

Lui prend la main et l'entraîne en dehors du bar. Fait quelques pas dans la rue, s'arrête, enlève sa veste la passe autour de ses épaules. La regarde l'air malicieux, prend son bras le passe autour de son cou et la soulève.
La porte dans ses bras, la regarde amusé par ce qu'il est en train de faire, a l'impression d'être un vrai gosse, lui fait de grands sourires, l'amène jusqu'à sa voiture.
Démarre et prend la direction de son apparetment. Regarde autant la jeune femme que la route. Lui passe à nouveau la main sur la joue, presque à voix basse:

Je vais t'avouer un truc, je ne sais pas comment je parviens à ne pas...

L'expression sur son visage parlait pour lui, n'en pouvais littéralement plus.