Retour d'Azkaban

Creuse un nid plus profond en se mouvant de façon presque indistincte.

Qu'y puis-je si c'est comme ça que tu te vois?

La tete au creux de son épaule, respire paisiblement.
Le parcourt de sa main libre.

Mais cette nuit, tu n'y peux rien, tu es mien.

Laisse finalement sa main reposer sur son torse.

Lève alors la main vers son visage, le recueillant dans sa paume avant de venir comme s'accrocher à la base de son cou.

Dort d'un sommeil doux et peuplé de rêves aux notes d'espoir.

et pensant très fort "je t'y rejoindrais sous peu", sourit toute seule

Demain est un autre jour...

Tout au long de la nuit, moment de douceur infinie et d'inquiétude se succédèrent. De son mieux elle tenta d'apaiser les inquiétudes nocturnes de sirius, l'aidant de ses mains, de son corps et de sa voix.

Une fois reposée, et alors que la vie semble reprendre dans le QG, s'écarte de SIrius, et sort de la chaleur du lit.

S'étire

cette nuit...

Sourit.

Elle se sentait tellement bien.

Se lève, et se dirige vers la salle de bain dans l'idée de prendre une bonne douche. Il devait encore trainer quelques unes de ses affaires qu'elle avait laissées.

Peu après son réveil, s'être douchée et être allée faire un tour au labo, descend à la chambre de Sirius pour voir un peu où il en est. Elle n'aimait pas l'idée de l'avoir laissé seul la nuit alors que c'était généralement là que la fièvre reprenait. Mais la veille il lui avait demandé de le laisser seul.

Se disant que Sirius devait toujours dormir, ne frappe pas à la porte mais la gratouille du bout des doigts au cas où, pour prévenir de son arrivée. Puis ouvre doucement la porte et commence à entrer lorsqu'elle voit Diony. Elargit son champ de vision jusqu'à Sirius, qui dort, avant de parler tout bas - ne cachant pas une légère surprise de trouver la jeune fille ici :

Tout va bien ?

Se fige alors qu'elle marchait sur la pointe des pieds

et se tourne vers Mina, se mordant les lèvres.

Hoche la tete et s'approche, un peu génée.

Il va bien. Je lui ai fait boire une potion contre la fièvre il y a deux heures. Depuis, il a encore fait quelques cauchemars, puis il s'est mis a dormir paisiblement.

Essayant de trouver quoi faire de ses mains, parait empotée

je... J'allais juste me rafraîchir avant d'aller chercher de quoi manger.

Allait dire par réflexe "mais tu es restée là toute la nuit ?", se ravise en préférant se taire.

Je vois que tu t'occupes bien de lui. Dans ce cas je te laisse. Tu devrais aller te reposer un peu tout de même.

Non, je vais bien. J'ai dormit. Ce n'est pas comme si j'avais veillé sur lui toute la nuit.

Préfère ne pas soutenir ses propos du moindre mensonge, persuadée qu'elle ne sera pas crédible.

Une douche et ça ira. En plus, il n'a plus besoin de moi.

N'insiste sur rien.

Si tu le dis. A plus tard, alors.

Lui fait un bref sourire et s'en va.

Conscient des bruits qui l'entourent mais les yeux pas encore ouvert, demande d'une voix faible :

Diony ?

En tournant légèrement la tête là où il sent le lit s'enfoncer.

Oui.

Se penche, et lui embrasse le front

bonjour.

Ouvre doucement les yeux et met un petit temps à faire le point.
Il commençait à se rappeler la veille. Premier matin qu'il y avait droit.

Bonjour.

Se sent un peu fébrile tandis qu'il va chercher la main de Diony à tâton.

Lui facilite la tache alors qu'elle recherche le contact de son coté.

Tu as l'air d'aller mieux.

Sourit

aurais tu trouvé le remède magique?

Se râcle un peu la gorge.

C'est sans doute toi qui l'a trouvé, puisque c'est toi qui m'a soigné.

Caresse l'intérieur de la main de Diony du bout des doigts.

Rosit de plaisir

Dans ce cas, il faudra apprendre à te laisser soigner plus souvent.

Inspire profondément. Elle se sentait tellement bien.

Il sentait qu'ils allaient devoir en venir à quelque chose mais il ne savait pas quoi ni comment.
Un peu plus réveillé à présent, se remonte un peu sur les oreillers. La bouche pâteuse, attrape le verre d'eau qui traine sur la table de chevet et boit. Remonte la couette sur lui, un peu frissonnant, et reprend la main de Diony dans la sienne. Il aurait aimé avoir une conversation avec elle dans un meilleur contexte.
Inspire, en la regardant, toujours plus que perdu.

Tu es certaine que c'est ce que tu veux ? Toi, et moi ?

N'hésite pas un instant

Oui.
Mais ne t'inquiète pas, je saurais m'adapter.

Répugne à le dire, mais... Que pouvait on contre la réalité?

Je sais qu'il y a beaucoup d'obstacles.

De l'entendre le dire, se sent soulagé d'un certain côté. Au moins, elle en était consciente également.
Reserre la main dans la sienne.

Alors allons-y doucement, tu veux ? Je n'en serai pas capable autrement.

Malgré cette voix qui lui criait toujours qu'il ne devait pas céder alors qu'il savait d'avance à quoi cette relation était vouée, se laisse aller à ce compromis avec lui : il allait leur donner une chance.

se penche, et va lui baiser les lèvres.

je ne peux que promettre d'en profiter pleinement. Tout en respectant les règles bien sur.

Mais, tu es conscient toi aussi que ça ne changera en rien mes projets...

se fait frileuse et prudente ce disant, sachant que les risques sont grands.

Lui répond très sincèrement.

Laisse-moi le temps de m'habituer. Je n'arrive même pas à voir demain pour le moment.

Inspire profondément.

J'ai compris que c'était sérieux depuis notre première discussion. Je mettrai plus de temps à l'accepter. Mais je suis prêt à essayer pour toi.

Je n'en demande pas plus.

Ferme les yeux, essayant de rassembler les bouts de sa volonté

En attendant, je ne suis pas convalescente, je n'ai pas d'excuse pour traîner comme ça...

Avec un air d'excuse

il va falloir que j'y aille.