The Negative Sex

Nombre de messages : 1347 Date d'inscription : 01/11/2007

Après avoir passé la journée entière et une bonne partie de la soirée dans son laboratoire, remonte dans sa chambre et se met à tourner en rond, incapable de s'apaiser l'esprit.
Quelque chose bouillait en elle depuis le matin même mais le travail l'avait fait disparaître, jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Elle se sentait rageuse, pleine de ressentiments mais refusait de voir plus loin. Elle aurait eu besoin de prendre l'air, d'aller courir ou autre chose dans le genre mais elle ne pouvait pas le faire.
Par moments, une espèce de nausée lui remontait à la gorge mais pourtant, rien ne sortait. Elle repensait à la veille, à ce qu'elle avait dit à Sirius. A sa réaction. Il fallait qu'elle se sorte ça de la tête mais à présent que l'idée s'était inscrite dans son esprit, elle le martelait. Elle pensait à Ripper aussi, à sa mort. Elle se sentait mal, seule, perdue.

A bout à force de se torturer, elle fini par sortir en trombe de sa chambre. Le visage bardé d'une expression à la fois insondable et effrayante, ne réfléchit même pas à l'endoit où elle se dirige. Elle le savait de toute manière, il ne pouvait s'agir que de là.
Arrivée devant sa porte, frappe en s'annonçant à Sirius.

La tête dans un tiroir, lui dit d'entrer en finissant de ranger sa chaussette. Puis se relève et la regarde fermer la porte dans son dos alors qu'elle affiche une expression qu'il ne lui connait pas et qui l'inquiète un peu.

Ca ne va pas Mina ?

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Fait doucement signe non de la tête, soudain prise de doutes quant à sa présence ici.

S'approche d'elle, le front plissé.

Tu veux en parler ?

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Secoue de nouveau la tête en fixant Sirius de façon étrange.
La respiration rapide, un point au coeur, se sent prête à pleurer, à rire, à hurler. Tout se mélangeait en elle. Seul un espèce d'instinct animal dominait, un sentiment malsain qu'elle avait besoin de faire taire comme pour détruire ce poison qui s'était insufflé en elle.

S'approche de Sirius et l'attrape nerveusement par le col pour l'amener à elle, demandant du regard ce qu'elle ne peut pas demander par les mots.

Pose ses mains sur les poignets de la jeune femme, plongé de force dans une situation qu'il n'imaginait pas deux secondes auparavant. La regarde en passant d'un oeil à l'autre. Il ressentait sa détresse mais que pouvait-il faire ? Il ne voulait pas la blesser mais il ne pouvait pas non plus...

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Le fixe toujours aussi intensément et n'y tenant plus, murmure d'une voix à peine audible :

S'il te plait... Je sais que tu en as autant besoin que moi...

A ce moment, une vague déferlante de pensées et d'émotions lui traversa l'esprit et il se sentit incapable de répondre autrement qu'en se penchant vers elle pour l'embrasser aveuglément.

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S'accroche à lui de toutes ses forces, plongeant ses doigts à la base de son cou et l'obligeant à la soulever dans ses bras. Elle l'embrassait comme si elle allait le dévorer, avec l'envie de le dévorer. Elle fermait les yeux à s'en faire mal, et l'embrassait encore, et encore, comme si ça lui était vital. Peu importe ce qu'il pensait, peu importe les conséquences.

Il se recula jusqu'à son lit et s'y laissa glisser en la serrant contre lui. Portée par son instinct, elle le chevaucha et retira sa robe sans plus attendre, la jeta à terre et glissa de nouveau sur Sirius pour l'embrasser. Elle brûlait d'un feu qui demandait à être éteint pour qu'elle puisse se sentir enfin elle de nouveau.
Sirius l'étreint. Elle l'aida à se débarasser de ses vêtements et roula sous lui tandis qu'il parcourait son corps de ses mains. Chaque caresse était aussi douloureuse que salutaire.

Elle expirait de plaisir et de souffrance à chaque va et vient de Sirius en elle, au bord de la jouissance comme de la nausée. Tout n'était qu'animalité entre eux, aussi bien de son côté que du sien. Apparemment, Sirius y trouvait aussi son compte. Ils se maltraitaient pour se faire du bien et se faisaient du bien en se faisant mal.

Tout son corps se contracta sous Sirius, tandis qu'elle laissait s'échapper une plainte qu'il étouffa de sa main avant de la rejoindre dans un râle salvateur. Ils s'étaient épuisés jusqu'à l'extase. Mais au moins, maintenant elle ne pensait plus à rien d'autre qu'au corps moite allongé sur le sien.

S'écarte de Mina, vidé et calme. Lui caresse gentiment le visage en la regardant. Il avait juste envie d'être tendre avec elle, de lui faire comprendre qu'il était là.

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Regarde Sirius en retour, silencieuse. Vient lui enlacer la main. D'une voix douce, étrange :

Sirius ?

Marque une petite hésitation, se demandant comment dire ça.

Tu te rends compte que c'était juste... que ça ne voulait pas dire que j'ai envie d'autre chose que... ?

Mange sur sa fin de phrase :

Je sais.

Se redresse sur son coude, plaquant sa tête contre sa main.

Moi non plus je n'ai pas envie de plus. Je crois qu'on a été assez clair l'un envers l'autre. Nos coeurs appartiennent tous deux à quelqu'un d'autre.

Sourit en plaisantant :

Et puis on sait tous les deux qu'on finirait par s'entretuer si on se remettait ensemble !

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Rit doucement. Elle se sentait vraiment en paix, tout à coup.

C'est certain.

Relève la tête pour venir l'embrasser, puis se glisse contre lui, dans ses bras.

Change un peu de position pour la prendre contre lui. Lui embrasse le front, le nez glissé dans ses cheveux.

C'est marrant, ce sont les seuls moments où tu es câline.

Se met à jouer négligemment avec ses cheveux.

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Sourit.

Normalement ce sont les hommes qui ne sont pas câlins, Sirius. C'est ça que tu ne comprends pas.

Relève la tête vers lui, les yeux pétillants.

Sourit.

C'était pas une reproche. Une simple constation.

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Enfoui son nez contre son épaule.

J'ai juste besoin d'une présence. La tienne est familière et rassurante.

Regarde dans le vide un moment, en silence.

Je veux bien accepter ça. Je veux dire... si jamais ça devait se reproduire, je veux bien l'accepter à un certain point. Tu comprends ?

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Se sent soudain mal à l'aise.

Pourquoi ?

Baisse le regard vers elle.

Pourquoi je suis prêt à accepter ça ? Pour la même raison que je l'ai accepté ce soir. Parce que j'en ai aussi besoin, je crois. Mais je sais aussi qu'on le fait tous les deux pour de mauvaises raisons.

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Murmure :

Je sais.

Marque un silence.

Je n'avais pas l'intention que ça se reproduise. Mais j'avoue que je ne suis plus très sûre de moi depuis que je suis arrivée ici.

Se dégage un peu de lui.

Pour ce soir, je.. j'aimerais qu'on fasse comme si ça ne s'était jamais passé. Tu veux bien ?

Fronce un peu les sourcils.

Je ne comptais pas en parler. Mais si tu veux dire "même entre nous", alors je te répondrai que cette nuit peut être considérée comme un moment d'égarement. Puisque c'est ce dont il s'agissait.

La regarde :

Ou alors tu peux voir ça d'une façon différente. Comme deux amis qui se consolent.

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Généralement on parle pour ça.

On a jamais été très doués en communication tous les deux. Par contre, pour le tourniquet...

Sourit.

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Ricane et lui donne une tape sur le torse :

Stupide animal !