Convocation

Se rend dans le bureau de Westester après avoir reçu un message l'invitant à s'y rendre. Se demande ce que veut encore ce petit morveux.
Entre dans le bureau et se fait faussement mielleuse pour lui dire bonjour. Reprend ensuite son attitude normale.

J'espère qu'on ne me dérange pas pour rien.

Nonchalamment installé dans le fauteuil somptueux qui lui sert de chaise de travail, salut bella d'un "bienvenu" cordial

se lève, et vient à sa rencontre.

Il n'est pas dans mes habitudes de convoquer les piliers de cet empire pour rien.

Mais prend place, je t'en pris

désigne une chaise

Tout en lui la répugnait, de son faux air charmeur à cette humilité affichée lorsqu'il s'adressait à son Maître ou même à elle. Se fait presque princière lorsqu'elle s'assoit, affichant clairement son esprit dominant. Fait résonner sa voix avec clarté :

De quoi s'agit-il ?

Va s'asseoir lui aussi, prenant place avec tout autant d'assurance et de classe dans son large siège

D'une affaire de ton ressort.
Il est fort probable qu'un traître ai été identifié dans nos rangs. Un membre de l'ordre si on en croit le genre d'affiliation qu'il peut avoir.

Menageant son effet.

Un Weasley.

Fait une grimace de dégoût.

Une vermine, comme le reste de sa famille. Tu as dit dans ton message que tu avais besoin de moi pour superviser un interrogatoire. Si Percy Weasley était là je le saurais : de qui s'agit-il ?

Avant d'entamer une quelconque action, il nous faut entendre les témoins de cette histoire.

Draco Malfoy et Artémis Prewett.
Etre sur que toute la vérité est dite, il s'agit de ton domaine.

Se redresse, fière :

En effet.

Maligne :

Rappelle-moi quel est le tien ?

N'attend pas de réponse, n'en a jamais attendu. Coupe court en enchaînant, se montrant impatiente :

Quand doivent-ils arriver ?

ne moufte pas à la provocation de bellatrix si ce n'est pour esquisser un petit sourire froid. Si elle posait la question, alors elle n'avait vraiment aucune idée des réalités.

Dans moins de dix minutes.

la fixe, imperturbable

L'observe un instant, un peu comme un prédateur observerait un scorpion.

La torture et la traque ont l'air de te réussir... Tu es plus belle chaque fois que je te vois. Surement es-tu aussi ce des femmes qui embellissent avec l'âge...

Mais il n'avait pas peur qu'elle la pique, elle ne pouvait plus lui faire de mal.

Ne perds pas ton temps en compliments inutiles, je ne suis pas dupe. Ta place, tu ne la garderas pas longtemps et j'y veillerai personnellement.

Content de son petit effet, voir bellatrix user de ses menaces vaines était toujours un plaisir, abaisse le visage pour la regarder d'un peu plus bas.
se passe la langue sur la lèvre du bas

Si vraiment tu tiens à ôter le superflu... épargne-toi donc les menaces inutiles.
Qu'en penses tu?

Joue de son habituel petit rire enfantin :

J'en pense que tu ferais mieux de prendre mes menaces au sérieux. Mais ça rend le jeu plus intéressant et bien plus facile, si tu ne me crois pas.

Je sers les interets de notre maitre. Oserais tu te mettre en travers de son chemin?

Parait outrée. S'enflamme :

Je vis pour servir mon Maître !

Hausse un sourcils

eh bien, nous sommes deux. Il n'y a donc pas de menace qui tienne.

le coeur battant de ne pas savoir à quoi s'attendre, pousse la porte et entre en premier, venant se placer à côté de Bellatrix, canne bien plantée dans le sol.

Silvius, Bellatrix...

Hoche la tete pour unique salut

Comme prévu, nous nous mettons à disposition.

se tourne vers Draco et Artémis pour les introduire à sa suite.

Se lève, et sans même accorder un regard à Malfoy, détaille les deux jeunes gens. Plus beaux l'un que l'autre...

Sourit alors qu'il croise leurs regards insistant dans sa façon de les sonder.

plein de condescendance

Je vous remercie, Lucius. Vous pouvez disposer.

Reste droit comme un I attendant, l'estomac noué, ce qu'on attendant de lui.

Flanche sous ce coup qui lui est porté malgré l'absence d'impact physique, et ouvre des yeux surpris

s'apprete à protester quand il se rend compte qu'il n'aura de toute façon aucun soutien de la part de sa belle-soeur, ni aucune comprehension de la part de cet homme.

Livide, se contente de hocher la tete

Comme il vous plaira.

Se détourne, aussi digne que possible malgré ses machoirs contractées à s'en rompre, et pose un regard plein de sens sur son fils avant de quitter les lieux

Il n'avait pas interet à le decevoir.

S'incline brièvement en refermant la porte.

Regarde son beau-frère partir avec une lueur de contentement dans le regard, esquissant presque un sourire mauvais.
Reporte ensuite son attention sur Draco à qui elle fait clairement comprendre d'un regard qu'il ne doit pas en attendre beaucoup plus d'elle. Parle avant Westester :

Vous pouvez vous assoir.

Il ne s'agissait pas là d'un véritable acte de politesse mais plutôt d'un ordre déguisé.