When the Saints Go Marchin'In

Et nous savons mieux comment le vaincre.

Sirius, cette fois-ci sera la bonne.

N'est pas totalement convaincu par le fait qu'ils sachent réellement comment le combattre mais se tait sur ce point. Déterminé :

J'y compte bien.

Termine sa tasse de thé et la repose sur la table.

Bien, je vais vous laisser travailler.

Se lève. Mais alors qu'il est debout hésite et demande soudain alors que l'idée lui traverse l'esprit.

Je peux vous poser une question personnelle ?

Je vous en prie Sirius.

Se demande un instant comment poser la question, maladroit. Sourcils froncés en signe de réflexion, finit par demander d'une voix douce, sans curiosité mal placée mais vraiment parce qu'il se pose la question :

Pourquoi n'avez vous jamais eu d'enfants ? Vous feriez une si bonne mère.

Sent son coeur se serrer. Laisse son viisage s'assombrir.
Merci Sirius.

Je..j'ai été mariée. Tout juste après mes études à Poudlard. Avec un homme très bien. Un très grand sorcier. Lui aussi à pourdlard.
Mais à la suite d'un accident, il me fut enlevé. Lui et l'enfant que nous attendions.
Après ça, je me suis lancée dans ma carrière d'enseignante. Et des enfants j'en ai eu pleins.

Baisse la tête, se sentant stupide d'avoir posé cette question. Il n'aurait jamais imaginé... en fait il ne s'était pas souvent imaginé quoi que ce soit hormis des trucs débiles avec James.
Après un silence, relève la tête en se voulant rassurant.

Je suis désolé d'apprendre ceci.

Se dirige vers la porte et l'ouvre. Se tourne une dernière fois en lui souriant :

Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé avoir une mère comme vous.
Bonne journée Minerva. Et merci pour les gâteaux.

Lui sourit sans grande joie.
J'aurai aimé que mon fils soit comme vous Sirius.

Bonne journée.
Et vous savez qu'il y a toujours des gateaux pour vous ici.

Ne s'attendant pas à cette réponse en retour, s'en trouve déboussolé. Ressent une vague étrange parvenir à son coeur, entre le mal et le bonheur. Se râcle la gorge soudain un peu nouée et lance avant de refermer la porte en tentant la plaisanterie :

Vous en auriez bavé avec un fils comme moi ! Je reviens vous voir dès que je suis en manque de gâteau, promis.

Lui fait un clin d'oeil, puis sort. Il l'avait toujours considérée comme une mère, après tout..